Monsieur le Président de la République,

Après un examen attentif des directives et supports d’éducation sexuelle utilisée à l’école, je suis atterré : par les objectifs et instructions données par l’Education nationale et ses partenaires nvmme par les contenus écrits et visuels des supports mis à disposition des élèves.

Le ministère de l’Education nationale, abusant de la confiance des parents, porte très gravement atteinte à la pudeur, à l’intimité, au respect des enfants et des jeunes. Cette prétendue « éducation sexuelle », véritable incitation à la débauche, est un viol des consciences.

Il n’est pas étonnant, dans ce contexte, que les élèves soient perturbés dans leur scolarité et que les problèmes de comportement se multiplient comme le montre l’actualité. Il est également logique que les parents tentent de plus en plus de sortir leurs enfants du système public, quitte même à les mettre dans un établissement hors-contrat ou à leur faire l’école à la maison, ce que la ministre de l’Education nationale a voulu restreindre, et pour cause : elle souhaite « agir dès le plus jeune âge » et, comme son prédécesseur, « arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » ! En l’occurrence, c’est l’école qui fait des dégâts !

Du point de vue politique, les conséquences de cette « éducation sexuelle » vont bien au-delà de la seule Education nationale : une telle trahison de la confiance mise par les parents dans l’école ne peut que conduire à la défiance vis-à-vis de tous ceux qui dirigent notre pays. La situation est grave.

Les élections législatives ayant lieu très prochainement, je vous informe que mon vote dépendra tout particulièrement de vos engagements sur ce sujet. Je souhaite donc savoir :

  • Si vous vous engagez à revoir entièrement les programmes et les manuels scolaires et ce, dans toutes les disciplines. En effet, il apparaît à l’examen que l’ensemble des matières est concerné par des contenus inappropriés, qu’il s’agisse de sexe ou de contenus idéologiques qui n’ont rien à faire à l’école, dont la mission est la transmission des savoirs fondamentaux.
  • Si vous vous engagez à respecter et faire respecter les conventions internationales et la législation française pour la protection de la jeunesse et ce, dans l’ensemble des décisions que vous aurez à prendre comme président de la République maintenant que vous êtes élu. Je pense en particulier aux textes suivants :

« Les parents ont le droit de choisir, par priorité, le genre d’éducation à donner à leurs enfants » (article 26.3 Déclaration universelle des droits l’Homme).

« Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale » (article 3 de la Convention internationale des droits de l’enfant).

En ce qui concerne la France, l’article 1 de la loi 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse indique que « les publications officielles et les publications scolaires » sont « soumises au contrôle du ministre de l’Education nationale », l’article 2 stipulant que les publications destinées à la jeunesse « ne doivent comporter aucun contenu de nature à nuire à l’épanouissement physique, mental ou moral de l’enfance ou la jeunesse ».

Je signe l’appel au Président de la République pour la refonte complète des programmes scolaires

Signataires